Jean-Corentin Carré, l'enfant soldat 1-3冊(cè) Pascal Bresson - Jean-Luc Simon - Lion
矜持且禮貌
2019-2-28 10:04
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Pascal Bresson - Jean-Luc Simon - Lionel Chouin - Stéphane Duval
1914. La guerre est déclarée. Jean-Corentin Carré veut partir à la guerre, mais il est trop jeune. Alors il va mentir, et devenir un héros. L'enfant soldat, le petit poilu du Faou?t, le plus jeune soldat de la guerre. Jean Corentin Carré est né le 9 janvier 1900, dans la commune du Faou?t (Morbihan). Témoignant d'une certaine précocité intellectuelle, le jeune homme se montre plut?t doué pour les études. En 1912, son ma?tre d'école le recommande au percepteur de sa ville, qui l'emploie comme commis aux écritures, une carrière d'employé de bureau, vite interrompue par la déclaration de guerre. Le père de Jean Corentin, mobilisé, part pour le front. Son fils veut le suivre, mais, à 14 ans, il est bien trop jeune et sa demande d'engagement volontaire est refusée.En avril 1915, il annonce à ses parents sa décision de quitter la France pour l'Amérique Latine. Mais s'il quitte bien le Morbihan, c'est pour se rendre à Pau. Là, il se présente au bureau de recrutement, où il déclare s'appeler Auguste Duthoy, né le 10 avril 1897 à Rumigny, dans les Ardennes. Ce lieu de naissance n'est pas anodin. La ville de Rumigny étant située dans zone envahie, il est impossible aux autorités militaires fran?aises de contacter sa municipalité pour demander confirmation de l'état-civil du jeune homme. Ainsi dispensé de prouver son age et son identité, Jean Corentin Carré est incorporé. Il est alors l'un des plus jeunes soldats de France, sinon le plus jeune. Il effectue son temps d'instruction militaire à la 29e compagnie du 410e R.I., dont le dép?t est à Rennes. Son niveau d'instruction le destine tout naturellement à suivre le peloton des élèves caporaux. Toutefois, il n'est pas encore titulaire du grade lorsqu'il part pour le front, le 20 octobre 1915.C'est en Champagne qu'il découvre la guerre. Après un bref passage à Sainte-Menehould puis une période d'instruction à Sivry-sur-Ante, il prend les tranchées le 15 novembre dans le secteur du Mesnil-lès-Hurlus. Il ne pouvait rêver pires conditions pour un baptême du feu, l'enfer, les tranchées, les affrontements à la ba?onnette, l'horreur. Depuis l'offensive de septembre, le secteur reste très agité. Le froid et la neige n'arrangent rien...
? La mort r?de toujours autour de nous, c'est notre quotidien. Dans quelques jours, direction Verdun, c'est-à-dire la boucherie ! Mère, s'il m'arrivait malheur, si je devais être tué, ce qui peut arriver à tous, je vais te dire ce qu'il faut que tu fasses de mon corps. ? Jean-Corentin Carré, 1916.
Durant la Première Guerre mondiale, des milliers d'enfants ont tenté de partir au front. Engagé à 15 ans après avoir menti sur son identité, le Breton Jean-Corentin Carré devint à l'époque le plus célèbre symbole de courage et de patriotisme... "Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé alors que la moitié de mes hommes de la 410e sont tombés morts ou blessés... Je ne suis pas plus patriote qu'un autre mais je considère qu'un Fran?ais lorsqu'il est assez fort pour faire un soldat est un lache s'il reste à l'arrière... La terre est une boue, à croire que Dieu a fa?onné le poilu dans la boue !" Jean-Corentin Carré, 1917.
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